HELLO :!!!.
Ai je vraiment besoin de revenir sur les bienfait de l'aloe vera ? Nous en connaissons tous ses bienfaits. C'est pourquoi je vous propose aujourd'hui une version un peu différente de celle que l'on trouve partout (ça réfléchit trop dans ma caboche des fois !!).
Vous trouverez aussi un petit récapitulatif de la partie lipide de l'aloe mais aussi un avertissement sur les achats commerciaux et à vous d'en déduire l'essentiel et de restez vigilantes.
Mais revenons à notre recette.
Vous me direz "pourquoi rajouter de l'urée et de l'acide salicylique alors qu'ils sont déjà présents dans l'aloe vera ?"
Je reviens donc sur une étude de Laura Soriano.
Le gel daloe vera est en autre composé de :
7% de lipides (cholestérol, acide salicylique, acide urique,stéroïdes)
Ce qui nous laisse supposer que cela représente une quantité de (en gros et au max) 2% d'acide salicylique et d'urée. Nous augmenterons donc ceux ci afin d'obtenir l'effet supérieur hydratant apportée par l'urée et purifiant de l'acide salicylique.
Si vous recherchez une autre alternative d'actifs ou supprimer l'effet purifiant il ne vous reste qu'à supprimer l'acide salicylique et augmenter la quantité d'eau à hauteur de 5 %.
Nota bene
Qualité des produits commerciaux
Comme dans toute production commerciale, il existe différentes qualités de produits d’Aloe vera. En
particulier en raison du coût de production. On trouve fréquemment un extrait altéré, modifié ou
dilué avec d’autres substances. Historiquement, la Maltodextrine (un dérivé de sucre) est la
substance la plus utilisée pour diluer le gel d’Aloe lyophilisé. D’autres cas ont aussi été reportés
utilisant le Glucose, la Glycérine ou l’Acide Malique.
Lors d’une étude datant de 2007, neuf échantillons de poudre d’Aloe vera commercial ont été
comparés avec un échantillon fraichement fabriqué. Il a été prouvé par RMN, HPLC-UV et HPAE-PAD
que seulement trois des produits testés contenaient des quantités suffisantes de polysaccharides
acémannane (au moins 10% massique) alors que les autres en contenant moins de 5%. De plus,
quatre échantillons contenaient de l’acide lactique en grande quantité (plus de 10%) ce qui est caractéristique d’une grande fermentation bactérienne. Deux échantillons contenaient de l’Acide succinique
caractéristique d’une dégradation enzymatique. Ces dégradations témoignent d’un
mauvais procédé ou d’un mauvais conditionnement. Finalement, cinq des neufs échantillons
contenaient de l’aloine qui n’était pas indiquée sur l’étiquette.
Cette étude s’ajoute aux résultats établis en 1998 qui démontraient que sur vingt-et-un échantillons
analysés, un tiers contenait de la maltodextrine non déclarée.
La qualité de l’Aloe vera est donc particulièrement controversé et il semble difficile pour le
consommateur d’acheter un produit propre et durable.
